mardi 15 mai 2012

La goute

La goute est une maladie chronique et douloureuse dans la plupart des cas. Elle atteint souvent le gros orteil. L’accès de goutte aigüe peut survenir sans raison apparente, à la suite de certaines causes déclencheuses : écart de régime, certes, mais aussi microtraumatismes, émotion vive, infection, surmenage, intempéries, etc.

Les facteurs

Mais différents facteurs peuvent aussi intervenir. Il y a l’hérédité : encore 1/3 des goutteux reconnaissent des parents goutteux. La goutte est rare chez la femme surtout avant la ménopause. D’une manière générale, plus la goutte est précoce, plus elle est grave.
Comme il a été dit précédemment, le régime trop riche, principalement en graisse et  la sédentarité favorisent la goutte. Il faut noter qu’au cours de la dernière guerre mondiale, de 1940 à 1944, le nombre des goutteux avait diminué en France.

Les manifestations

Souvent la maladie se manifeste par des sensations souvent indéfinissables, lourdeur d’un membre, nervosité, fatigue, insomnie, troubles digestifs. L’accès typique attaque le gros orteil. La nuit, brutalement, en quelques heures, le malade est en proie à des douleurs atroces, exacerbées par le moindre contact et qui empêchent le sommeil. La partie atteinte est enflammée avec un œdème dur, volumineux, chaud et s’accompagnant de dilatation veineuse. La crise dure quelques jours avec recrudescence nocturne, puis les signes inflammatoires disparaissent.

Les autres signes

Dans certains cas, la goutte s’accompagne de troubles digestifs et d’une accélération de la vitesse de sédimentation. Mais le tableau clinique n’est pas toujours réalisé et la maladie prend parfois un autre aspect atteignant le pied, la cheville, le genou, les mains voire le coude.

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