La goute est une maladie chronique et douloureuse dans la plupart des cas. Elle atteint souvent le gros orteil.
L’accès de goutte aigüe peut survenir sans raison apparente, à la suite
de certaines causes déclencheuses : écart de régime, certes, mais aussi
microtraumatismes, émotion vive, infection, surmenage, intempéries,
etc.
Les facteurs
Mais différents facteurs peuvent aussi intervenir. Il y a l’hérédité :
encore 1/3 des goutteux reconnaissent des parents goutteux. La goutte
est rare chez la femme surtout avant la ménopause. D’une manière
générale, plus la goutte est précoce, plus elle est grave.
Comme il a été dit précédemment, le régime trop riche, principalement en graisse et la sédentarité
favorisent la goutte. Il faut noter qu’au cours de la dernière guerre
mondiale, de 1940 à 1944, le nombre des goutteux avait diminué en
France.
Les manifestations
Souvent la maladie se manifeste par des sensations souvent indéfinissables, lourdeur d’un membre, nervosité, fatigue, insomnie, troubles digestifs.
L’accès typique attaque le gros orteil. La nuit, brutalement, en
quelques heures, le malade est en proie à des douleurs atroces,
exacerbées par le moindre contact et qui empêchent le sommeil. La partie
atteinte est enflammée avec un œdème dur, volumineux, chaud et
s’accompagnant de dilatation veineuse. La crise dure quelques jours avec
recrudescence nocturne, puis les signes inflammatoires disparaissent.
Les autres signes
Dans certains cas, la goutte s’accompagne de troubles digestifs et d’une accélération de la vitesse de sédimentation.
Mais le tableau clinique n’est pas toujours réalisé et la maladie prend
parfois un autre aspect atteignant le pied, la cheville, le genou, les
mains voire le coude.
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