Toute personne sera dans sa vie exposée à être blessée, et donc à présenter une plaie ou une contusion. Bien souvent, il ne s’agit que de peu de choses. Pourtant, il ne faut pas négliger ces petites plaies qui sont parfois sources de gros ennuis.
Nuance entre la plaie et la contusion
Il est important pour le médecin de nuancer cette appréciation vague de plaie. Il y a une grande différence entre la vraie plaie à bord net et bien tracé, faite par un couteau ou verre brisé, et la contusion qui associe une rupture de continuité du tégument et un écrasement des tissus (par exemple, en coinçant un doigt dans une portière).
La plaie franche, bien, vascularisées, a un très bon pronostic. La contusion a des chances de guérison moins bonnes, et il faut la monter au médecin, (alors que bien souvent on adopte l’attitude inverse simplement parce que la plaie saigne et que la contusion fait juste un bleu.
Le rôle du médecin
Cependant, toute plaie, si elle est profonde, et parce qu’elle est toujours souillée doit être nettoyée et, en cas de plaie importante, être montrée immédiatement au médecin pour qu’il dresse un bilan local et régional. Il est important pour le médecin de savoir s’il y a eu risque d’introduction de corps étranger. Le médecin va apprécier la profondeur de la plaie, qui est souvent surestimée par le malade. Toute plaie profonde doit explorée dans le but de rechercher de lésions vasculaires, nerveuses ou tendineuses associées.
Selon le siège, la blessure risque de léser des organes importants. Nous citerons par exemple la plaie triangle de Scarpa chez l’apprenti boucher. Le triangle de Scarpa est situé à la face interne de la cuisse. C’est un repère anatomique très important car les gros vaisseaux de la cuisse y circulent. Mais une chose est capitale pour le blessé, l’injection de sérum antitétanique surtout si la plaie est souillée (chute sur le sol, la terre, etc).
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