lundi 2 avril 2012

La pathologie traumatique

La multiplication des moyens de transport, toujours plus rapides, amène chaque année des milliers de blessés (mais aussi, hélas, des morts) dans les centres hospitaliers. L’extension de la pathologie traumatique est considérable, et l’on peut dire que, pratiquement, toute personne est amenée à rencontrer autour d’elle ces accidents parfois dramatiques.
La variété des lésions par traumatisme rend difficile toute classification, qui d’ailleurs n’est pas très importante. Mais il en existe deux sortes : les traumatismes fermées et les traumatismes ouverts.


Pour le traumatisme fermé, on oppose schématiquement les traumatismes directs et les traumatismes indirects. Un traumatisme direct est en général bien localisé. Le choc qui a été maximum à un endroit, produit des dégâts plus ou moins importants. En ce qui concerne les traumatismes fermés indirect, il y a par exemple la chute de ski qui a provoqué une fracture haute du péroné sans qu’il y ait eu choc direct.
Concernent les traumatismes ouverts, toutes les lésions que nous venons de parler peuvent se rencontrer dans ce genre de traumatisme c’est-à-dire rupture du plan cutané. Mais il s’y ajoute deux éléments de grande importance : l’infection et la perte de substance.

Les manifestations de l'infection

L’infection est constante dès qu’il y a une ouverture de la barrière antimicrobienne que représente notre peau. L’ouverture peut se faire de dedans en dehors et l’ouverture est réduite de dehors en dedans. Et il faut préciser avec soin l’état de l’ouverture à savoir franche ou de formes complexe, sale ou propre, avec une peau contuse ou une peau saine. La perte de substance existe surtout dans les traumatismes fermés. Dans les traumatismes ouverts, c’est l’excision large des tissus lors de l’opération chirurgicale qui augmente la perte de substance et pose parfois les grands problèmes aux chirurgiens.

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